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Earthland Kpop
27 décembre 2014

71 : Into the Fire [K-Film]

71_into_the_fire_affiche_coreenne

 

Titre original : 포화속으로 (Pohwasogeuro)

Année de sortie : 2010

Pays : Corée du Sud

Genre : Action, Historique, Drame, Faits réels, Guerre

Durée : 2 heures

Le scénariste : Jeong Tae Won

Le réalisateur : Lee Jae Han

 

 

Ce film est basé sur une histoire vraie.

En plein milieu de la Guerre Froide, alors que la Corée du Sud ne cesse de reculer face aux nord-coréens, 71 étudiants se retrouvent plongés au cœur d'une bataille féroce, en pleine guerre de Corée. Oh Jung Bum, déjà soldat volontaire envoyé au front et qui y a côtoyé la mort de près, se voit confier par son supérieur, Kang Suk Dae, ce régiment de 71 étudiants à peine sortis de l'école pour servir de seul rempart à la ville de Pohang alors qu'ils sont abandonnés par les soldats sud-coréens partis combattre à la rivière de Nakdong.

Leur objectif : Protéger la dernière ligne de défense contre les forces nord-coréennes. Mais avec ces jeunes inconscients et sans la moindre formation militaire, comment Jung Bum va-t-il bien pouvoir mener cette mission à bien ?

 

 

 

 

 

19/20

 

 

 

 

Ce qu’on peut dire, c’est que ce film ne s'attarde pas en introduction inutile, ne traîne pas en longueur. Une petite minute pour nous donner quelques in-formations historiques du contexte dans lequel le film se passe et nous sommes immédiatement plongés au cœur de la guerre et de l’action. Des tirs de tous les côtés, des ex-plosions, des morts sanglantes. Une véritable boucherie.

 

Les étudiants sont de jeunes écervelés un peu à l’image des jeunes d’aujourd’hui qui se croient dans un jeu vidéo. Si on meurt, on peut recommencer. Ils prennent la vie, la guerre et surtout la mort trop à la légère. La base représente pour eux une colonie de vacances. Et lorsqu’ils prennent enfin conscience de la dure réalité dans laquelle ils vivent, de la situation invraisemblable dans laquelle ils sont embarqués, la chute est dure.

 

On se retrouve avec un T.O.P qui bégaye, n’est pas sûr de lui et qui a du mal à se faire obéir. Il n’est pas un héros parfait. Victime d’un handicap dès les premières minutes, il est même plutôt faible et lâche. Pourtant, il sait faire preuve de courage et de détermination quand le besoin s’en fait ressentir. Il est sans aucun doute la personne la plus humaine du film. Et il souffre de devoir prendre des vies alors qu’il sait combien celle-ci est précieuse.

 

Le sens du devoir est très présent tout au long du film. Le désir de s’engager pour son pays, la peine des familles tout autant que leur résignation et leur compréhension en ob-servant leurs fils, leurs pères, leurs frères et leurs maris envoyés au front, le sacrifice des réfugiés et de lycées inexpérimentés pour le salut du plus grand nombre…

Il nous montre aussi qu’il n’y a finalement pas de diffé-rence entre les deux camps. Les soldats nord-coréens pen-sent également à leurs familles, à chez-eux, ne souhaitent que rentrer saints et saufs. Ils ne sont pas les monstres qu’imaginaient les sud-coréens. Le bon et le mal, ne se résume qu’à peu de chose au final. Il est même bien diffi-cile d’en donner une définition.

 

La fin est à vous arracher le cœur. Lorsque je l’ai vu la première fois, alors qu’il passait à la télévision sur la 33 (Action) il ne restait plus que 20 minutes au film. Et bien que je ne savais pas qui était qui ou ce qu’avaient enduré les personnages, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer. Le jeu de T.O.P, dans les dernières minutes, est à en mourir. Et j’ai beau le revoir, encore et encore, les larmes finissent toujours par sortir au cours de ces 20 minutes. Et je dois faire une remarque sur l’OST qui, bien que pas extraordinaire, arrive à vous toucher. Je pense notamment à celui du générique de fin qui, à chaque fois que je l’entends, me ramène à ces dernières minutes toutes aussi horribles que magnifiques.

 

Si je devais décrire ce film en quelques petites phrases, je dirais qu’il arrive à nous tenir en halène du début à la fin. Il arrive à nous faire espérer pour ces 71 lycées inconscients et attachants alors que la fin nous paraît pourtant si évidente. On en vient presque à le trouver un peu cours, à vouloir suivre leur histoire un tout petit peu plus long-temps. Et lorsque le film se finit, sur l’annonce d’une his-toire vraie et tragique, on ne peut que souhaiter le revoir, encore et encore. Et surtout, on ne veut plus oublier ces adolescents qui ont tout sacrifié pour le bien des personnes qu’ils aimaient et pour ce qu’ils pensaient être juste. Même aux portes de la mort.

 

Et ne rejetez pas la version française, le doublage français est assez bien fait comparés à d’autres films (ou animes). Je pense notamment à Musa, la princesse du désert que j’ai vu il y a quelques jours et dont je trouve le doublage lamentablement gnangnan et complètement bidon…

 

Article rédigé par Elsa Aaron

 

 

Voici pour vous le trailer de ce film traduit par Elsa Aaron (moi-même :p)

 

 

 

Film licencié en France

 


 

71 : Into the Fire 

 
    

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  • Trois filles amoureuses de l'Asie, tant bien pour sa culture moderne que traditionnelle se réunissent pour vous faire partager leur passion commune ~ En espérant vous plaire et vous faire découvrir des choses ! :)
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